📅 Date de la décision : Lundi 17 juin 2025
⚖️ Décision prise : Augmentation du tarif des repas à la cantine des collèges à 3,70 €, revenant au niveau de 2019.
💸 Raisons : Contexte budgétaire difficile avec une explosion des dépenses sociales et une chute des ressources.
🙅♂️ Amendements rejetés : Deux propositions de l’opposition pour une tarification sociale n’ont pas été acceptées.
👨👩👦 Impact sur les familles : Une hausse de 85 % qui pourrait affecter l’accès à la cantine, notamment pour les familles modestes.
📉 Tarif pour le futur : Le tarif de 3,70 € sera fixe jusqu’en 2028.
Éléments | Détails |
---|---|
Date de la réunion | 17 juin 2025 |
Nouveau tarif des repas | 3,70 € |
Ancien tarif des repas | 2 € |
Pourcentage d’augmentation | 85 % |
Durée de stabilité du tarif | 3 ans (jusqu’en 2028) |
Amendements proposés par l’opposition | Tarification sociale et chèque cantine de 150 € |
Résultat du vote | Tarif approuvé à la majorité; amendements rejetés |
Contexte budgétaire | Situation financière difficile pour les départements |
Commentaires de l’opposition | Hausse jugée brutale pour certaines familles |

Le dernier conseil départemental de Côte-d’Or a récemment suscité de vives discussions en approuvant une augmentation des tarifs des repas scolaires pour les collèges. Cette décision, qui voit le tarif passer de 2 € à 3,70 €, a été actée malgré les propositions d’amendements visant à atténuer cet impact financier sur les familles. Dans cet article, nous examinerons en détail cette décision, le contexte qui l’entoure et les réactions des différents acteurs impliqués.
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ToggleAugmentation des tarifs des repas dans les collèges de Côte-d’Or
Lors de sa session, le conseil a décidé de revenir sur un tarif qui avait été fixé temporairement à 2 € pendant la crise sanitaire, un prix considéré par beaucoup comme trop bas. La nouvelle tarification a pour objectif d’aligner le coût des repas sur une réalité budgétaire bien plus complexe. Le président du conseil a affirmé :
Cette décision a été révélatrice des défis financiers auxquels fait face le département. Un contexte budgétaire difficile a conduit à une mécanique d’ajustement des coûts qui a mis en lumière les effets d’un effet ciseau alarmant, où les dépenses sociales ont fortement augmenté, tandis que les ressources diminuaient. Le président a notamment précisé que la majorité des départements appliquent cette logique tarifaire, et a rappelé que le tarif de 3,70 € est constant et garantie pour trois années à venir.
Les raisons derrière cette augmentation
- Contexte économique : Fortes augmentations des dépenses sociales
- Budgets alloués : Diminution des ressources départementales
- Équilibre financier : Maintien d’une structure tarifaire stable
Face à cette situation, la majorité du conseil s’est montrée déterminée à mettre en œuvre ce retour à la réalité budgétaire, justifiant ainsi sa décision comme étant une politique de justice sociale.
Amendements proposés et rejetés par le conseil
Deux amendements ont été proposés par l’opposition, visant à instaurer une tarification sociale. Le premier amendement stipulait une tarification différenciée en fonction des revenus des familles. Le second proposait un chèque cantine de 150 € par an pour soutenir les familles à revenu modeste. Ces propositions ont été rejetées, marquant un fossé entre la majorité et l’opposition sur les priorités à accorder pour satisfaire les besoins des parents d’élèves.
Reactions de l’opposition
Le conseiller de l’opposition Christophe Avena a exprimé sa frustration quant à la décision, en déclarant que
Il a également dénoncé le fait que les familles aisées aient profité d’un tarif réduit de 2 € sans en avoir réellement besoin. Cette situation pose un enjeu de justice sociale que l’opposition souhaite mettre en avant.
Les membres de l’opposition ont insisté sur l’importance d’adapter le tarif à la réalité économique des familles. En effet, la crainte d’un renoncement à la cantine pourrait impacter non seulement le bien-être des enfants concernés, mais aussi le budget familial. Un appel a été formulé pour trouver des solutions qui garantissent un accès à une alimentation saine pour tous.
Ce que cela signifie pour les familles de Côte-d’Or
Pour les familles de Côte-d’Or, cette augmentation des tarifs a des implications directes. Le coût de la vie, déjà contraignant, va s’alourdir encore davantage avec cette hausse des repas à la cantine. Selon certaines études, il est démontré que la nourriture scolaire joue un rôle fondamental dans le développement équilibré des enfants. Avec cette hausse, l’accès à une alimentation saine pourrait devenir plus complexe pour certaines familles.
Conséquences sociales de cette hausse
Les conséquences sociales de cette décision peuvent être lourdes. Alors que le moral des familles pourrait être fragilisé par des préoccupations financières, il convient de rester attentif aux besoins en matière de soutien. La santé et le bien-être des enfants dépendants d’un bon accès à l’alimentation sont à surveiller de près.
Tableau comparatif des tarifs et des propositions d’amendement
Type de tarif | Montant (€) |
Tarif actuel (approuvé) | 3,70 |
Ancien tarif (avant augmentation) | 2,00 |
Proposition d’amendement (tarification sociale) | Non approuvé |
Proposition d’amendement (chèque cantine) | Non approuvé |
Cette situation reste délicate et évolutive, et les familles doivent naviguer dans ces nouvelles conditions. En tenant compte des budgets serrés, le conseil départemental se doit de trouver un juste équilibre entre la nécessité de garantir des repas de qualité et l’accessibilité pour tous.


Une décision controversée sur le tarif des repas scolaires
Le Conseil départemental de la Côte-d’Or a récemment pris la décision d’augmenter le tarif des repas dans les collèges, un choix qui soulève de vives réactions au sein de la population et des élus locaux. En revenant à un prix de 3,70 €, équivalent à celui de 2019, la majorité justifie cette mesure par une situation budgétaire tendue et l’absence de ressources suffisantes. Dans un contexte où la hausse des prix des denrées alimentaires et l’augmentation des dépenses sociales continuent de peser sur les finances publiques, ce choix semble se justifier d’un point de vue économique. Cependant, il ne manque pas de créer des inégalités pour de nombreuses familles.
L’opposition n’a pas tardé à réagir et à faire entendre ses préoccupations. En proposant des amendements visant à introduire une tarification sociale, les élus ont exprimé leur volonté d’adapter le coût des repas en fonction des ressources des familles. Ils ont insisté sur le fait qu’une hausse de 85 % du tarif pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’accès à la cantine, notamment pour les familles les plus modestes. Malgré les arguments présentés, ces propositions ont été rejetées, illustrant un clivage profond entre la majorité et l’opposition sur la question de la justice sociale.
Ce débat met en lumière des enjeux cruciaux liés à l’éducation, à l’égalité des chances et au soutien aux familles en difficulté. Il est essentiel de se demander comment concilier les impératifs économiques avec les besoins des familles. Alors que l’accès à une alimentation saine est fondamental pour le développement des enfants, il serait peut-être pertinent de réévaluer la stratégie adoptée pour garantir que personne ne soit laissé pour compte dans ce système. La décision du conseil départemental interroge ainsi sur les priorités financières et sociales qui devront guider les futures politiques publiques en matière de restauration scolaire.