📈 Augmentation spectaculaire des prix du café : Depuis plusieurs mois, le cours du grain de café atteint des sommets, avec une hausse de plus de 111% en un an pour l’arabica !
Les cafetiers des Pyrénées-Orientales doivent s’adapter : deux choix s’offrent à eux : augmenter les prix ou rogner sur leurs marges. Actuellement, le prix d’un expresso à Perpignan varie entre 1,80 € et 2 €.
✨ Témoignages : Les restaurateurs hésitent encore à répercuter cette flambée sur leur clientèle. Sébastien d’une brasserie mentionne : « On pense à l’augmentation, mais dépasser 2 € pour un café pourrait compliquer la situation. »
☕ Pour les consommateurs : Malgré la hausse, certains, comme Serge, sont prêts à continuer à déguster leur café quotidien, même à 2 €.
La situation actuelle soulève des questions de durabilité et de pouvoir d’achat, dans un contexte où de nombreux produits courants augmentent également.🛒
Établissement | Prix actuel (€/tasse) | Augmentation prévue | Impact sur la clientèle |
---|---|---|---|
Brasserie La Source | 1,90 € | Peut atteindre 2 € | Inquiétude sur l’acceptation des clients |
Café de la Paix | 1,90 € | À surveiller | Historique de répercussion des prix |
Brasserie Le 1900 | 2,00 € | Aucune prévue actuellement | Risque de perte de clientèle en cas d’augmentation |
Caractéristique des prix du café | 11,50 € (avant crise) | 14,00 € (après augmentation) | Pression sur les marges des restaurateurs |

Depuis plusieurs mois, le secteur du café fait face à une augmentation record de ses prix. Face à cette réalité, restaurateurs et cafetiers des Pyrénées-Orientales doivent redéfinir leur stratégie tarifaire. Mais que se passe-t-il réellement sur le terrain ? Répercutent-ils ces hausses sur les prix de leurs produits ?
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ToggleL’augmentation record des prix du café : un phénomène mondial
À l’échelle mondiale, le coût du grain de café flambe. Des facteurs divers contribuent à cette hausse :
- Conditions climatiques défavorables : Les intempéries, telles que les sécheresses et les inondations, affectent les cultures.
- Augmentation de la demande : Le marché mondial du café ne cesse de croître, avec une forte consommation dans des pays émergents.
- Coûts logistiques : Les hausses de coûts liés au transport impactent également le prix final du produit.
Dans cette dynamique, le prix de l’arabica a triplé depuis 2020. La situation est plus qu’inquiétante pour les professionnels du secteur qui doivent composer avec ces fluctuations.
Les restaurateurs et cafetiers s’alignent-ils sur la tendance tarifaire ?
Face à cette flambée des prix, les cafetiers ont deux options : répercuter les hausses sur les clients ou réduire leurs marges. À Perpignan, les prix des expressos se situent entre 1,80 € et 2 €. Au sein des établissements, les stratégies font débat.
“Pour nous, le kilo a augmenté de 2,50 € à peu près. On le payait 11,50 € avant la crise et aujourd’hui, pas loin de 14 €.” – Sébastien, serveur à La Source.
À La Source, le café est actuellement à 1,90 €, mais la direction envisage d’augmenter les tarifs si les coûts continuent leur ascension. Un événement similaire s’est produit lors de l’augmentation des prix du lait en 2024.
Comparaison des prix du café dans différents établissements
Établissement | Prix actuelle (expresso) | Observations sur une éventuelle augmentation |
Brasserie La Source | 1,90 € | Éventualité d’augmentation selon l’évolution des coûts. |
Café de la Paix | 1,90 € | Pas d’augmentation immédiate, mais à surveiller. |
Brasserie Le 1900 | 2,00 € | Aucune hausse prévue à court terme, attentif à l’évolution des prix. |
Comme le souligne Franck Rémi, gérant de la brasserie Le 1900 : “On n’a pas prévu de monter nos tarifs mais tout dépendra des augmentations futures.” Cette incertitude pèse sur les commerçants.
Réaction des consommateurs face à la hausse des prix
Les clients expriment des opinions variées face à ces augmentations. Serge Bertoli, fidèle client du Petit Moka, ne semble pas perturbé par une possible hausse à 2 €. Cependant, il reconnaît que cela reste préoccupant :
“C’est hallucinant. Tous les produits de consommation courante augmentent, c’est devenu une norme.” – Serge Bertoli.
Nombreux sont ceux qui, comme lui, continuent d’apprécier leur café quotidien malgré tout. Ce phénomène pourrait indiquer que, même en période de hausse, le café demeure un produit d’accessibilité relative pour beaucoup.
Les implications sur les marges de profit
Reprendre le contrôle des prix est un défi majeur pour les établissements. Les cafetiers doivent jongler entre les coûts des matières premières et la volonté des consommateurs à payer. Voici quelques pistes à envisager :
- Réévaluation des recettes : Intégrer des ingrédients alternatifs ou adapter les recettes pour maintenir les marges.
- Formules attractives : Proposer des offres de fidélité ou des promotions pour inciter à l’achat plutôt que d’augmenter les prix de base.
Si vous gérez un établissement, gardez à l’esprit que l’expérience client peut compenser une hausse modérée des prix. Une ambiance conviviale et un service de qualité renforceront la fidélité de la clientèle face à l’inflation.
Conclusion temporaire : quel avenir pour le secteur du café ?
Les restaurateurs et cafetiers se retrouvent à un carrefour complexe, où la tendance tarifaire du café dépendra de la manière dont ils s’adaptent à ces nouvelles réalités. La réponse commence par une écoute attentive de leurs clients et une gestion habile des ressources.


La flambée des prix du café, perceptible depuis plusieurs mois, pose de véritables défis aux restaurateurs et cafés. Face à une augmentation constante du coût du grain, qui a atteint des niveaux jamais vus, ces professionnels du secteur doivent opérer des choix cruciaux. Soit ils décident de répercuter cette hausse sur les prix des boissons, soit ils choisissent de rogner sur leurs marges, ce qui peut affecter leur rentabilité.
À l’analyse des témoignages de divers établissements, il apparaît que l’impact de cette hausse des coûts n’est pas qu’économique, mais aussi psychologique. Le seuil symbolique de 2 € pour un expresso constitue une limite délicate à franchir. Les clients, bien que souvent compréhensifs face à la situation, réagissent différemment selon leur perception de la valeur et du plaisir associé à leur consommation de café. Pour certains, comme Serge Bertoli, ce plaisir est inébranlable, tandis que d’autres pourraient limiter leurs sorties si les prix continuent d’augmenter.
Les restaurateurs, quant à eux, affichent un optimisme prudent. Les augmentations de prix précédentes, comme celles du lait, ont été mieux accueillies par les consommateurs que prévu. Cependant, la spécificité du café, en tant que produit de consommation quotidienne, impose une vigilance accrue sur la manière dont ces toux variations tarifaires sont perçues par la clientèle.
Il semble donc essentiel que les acteurs du secteur alimentent une communication transparente avec leurs clients tout en réfléchissant à des stratégies de prix qui leur permettent de survivre dans un marché en perpétuelle évolution. La question demeure : jusqu’où les consommateurs seront-ils prêts à aller pour maintenir leur rituel café ?