Impact de la politique de Donald Trump sur Ferrari :
- 📈 *Augmentation* des prix : jusqu’à 10% sur certains modèles dès le 2 avril 2025.
- 🚗 Modèles touchés : les exclusifs comme la F80, dont le prix pourrait atteindre 3,85 millions de dollars.
- 🛡️ Stratégie intelligemment déployée : Ferrari absorbe les coûts pour les modèles plus abordables comme les Roma et SF90.
- 📊 Marché américain : en 2024, 3.452 voitures vendues aux États-Unis, représentant environ une *Ferrari sur quatre*.
- 🔍 Clients peu sensibles aux hausses : la majorité des acheteurs étant des collectionneurs, l’augmentation devrait avoir un faible impact.
- 💹 Confiance des marchés : malgré la répercussion des coûts, l’action Ferrari a bondi de 4,6% après l’annonce.
Éléments clés | Détails |
Droits de douane | 25% sur les voitures importées aux États-Unis |
Augmentation des prix | Jusqu’à 10% sur certains modèles |
Modèles impactés | Modèles exclusifs comme Purosangue, 12Cilindri, et F80 |
Modèles protégés | Roma, 296 GTB et SF90 ne subiront aucune hausse |
Prix de la F80 | Peut atteindre 3,85 millions de dollars |
Marché américain | Représente environ 25% des ventes mondiales de Ferrari |
Sensibilité à la hausse des prix | Faible, surtout parmi les collectionneurs |
Impact sur les marges | Estimation de perte de 50 points de base |
Conférence de Benedetto Vigna | Importance de respecter les clients tout en ajustant les prix |
Primes pour les employés | 12.614 euros bruts par salarié pour performances de l’année précédente |

L’augmentation des prix chez Ferrari, poussée par les récents droits de douane imposés par Donald Trump, illustre comment une décision politique peut avoir des répercussions inattendues sur le secteur automobile de luxe. Cette dynamique soulève des questions sur la réponse d’un constructeur emblématique face aux nouvelles taxes qui pèsent sur les importations.
Table of Contents
ToggleL’impact des droits de douane sur Ferrari
Face à l’instauration de droits de douane de 25% sur les voitures importées aux États-Unis, Ferrari a pris des mesures pour réajuster ses prix. Tous les modèles étant assemblés à Maranello, ils sont impactés par cette décision. Plutôt que d’augmenter systématiquement le prix de chaque véhicule, Ferrari a opté pour une stratégie sélective.
- Propagation des hausses de prix : jusqu’à 10% sur certains modèles.
- Modèles non affectés : les Ferrari les plus accessibles, tels que les Roma, 296 GTB et SF90, resteront à leur tarif initial.
En prenant en charge une partie de la taxe, Ferrari souhaite protéger l’attractivité de ses modèles d’entrée de gamme. Les voitures plus exclusives, telles que le Purosangue ou la F80, subiront une hausse de 10% à partir du 2 avril 2025.
Une clientèle américaine à l’abri des hausses de prix
Malgré l’augmentation attendue, la demande pour les modèles Ferrari ne devrait pas faiblir. En 2024, Ferrari a vendu 13.752 véhicules dans le monde, dont 3.452 aux États-Unis, soit environ une Ferrari sur quatre. Ce marché reste crucial pour la marque italienne.
Stephen Reitman d’analyse chez Bernstein souligne que la sensibilité au prix des clients de Ferrari est relativement faible, surtout pour les modèles de prestige. En effet, la pluralité des véhicules déjà détenus par ces clients joue un rôle essentiel dans la perception de ces augmentations de tarifs.
Répercussions financières et anticipation du marché
Ces ajustements de prix auront indubitablement un impact sur les marges du constructeur. Ferrari a lui-même estimé la réduction potentielle des marges à 50 points de base. Malgré cette anticipation, la réaction du marché boursier a été positive, le titre de Ferrari ayant progressé de 4,6% après l’annonce de ces hausses.
Modèle | Prix Avant Taxe | Augmentation de Prix | Nouveau Prix Estimé |
---|---|---|---|
F80 | 3,5 millions $ | 10% | 3,85 millions $ |
Roma | Aucun changement | – | Inchangé |
Purosangue | Aucun changement | 10% | A déterminer |
La stratégie de Ferrari face aux nouveaux défis
Dans une récente interview, le PDG de Ferrari, Benedetto Vigna, a insisté sur la nécessité de respecter les clients. Ce respect passe par une stratégie réfléchie qui protège la majorité de sa clientèle tout en ajustant les prix pour les modèles plus exclusifs.
Les récents entrants sur le marché et les menaces des politiques protectionnistes exigent une réaction rapide et contextuelle de la part des constructeurs européens. D’autres marques devront sûrement suivre l’exemple de Ferrari pour s’armer contre les décisions à l’international.


Les droits de douane de 25% imposés par l’administration Trump ont entraîné des répercussions directes sur le prix des véhicules importés, et Ferrari n’a pas échappé à cette réalité. En augmentant ses tarifs de 10% sur certains modèles à compter du 2 avril 2025, le constructeur italien se retrouve au cœur d’une situation où la réaction doit être mesurée pour préserver sa clientèle tout en absorbant une part des coûts additionnels liés à ces nouvelles taxes.
Cette stratégie d’ajustement de prix montre la capacité d’adaptation de Ferrari à un marché américain qui reste, malgré cette tension tarifaire, très réceptif aux véhicules de luxe. En effet, certains modèles, particulièrement ceux de la gamme plus accessible comme les Roma ou SF90, restent protégés d’augmentations tarifaires, signalant ainsi une volonté de maintenir l’attractivité de la marque auprès d’une clientèle large.
De plus, la réaction des acheteurs américains semble moins préoccupée par ces augmentations. Avec la majorité des ventes aux États-Unis réalisées par des collectionneurs, ces derniers sont souvent capables d’absorber une hausse de prix, d’autant plus qu’elle est en grande partie compensée par la valorisation de leurs véhicules. Ainsi, la perception de la valeur ajoutée demeure forte, et il est intéressant d’observer comment même une hausse significative comme celle de la F80, qui pourrait atteindre près de 3,85 millions de dollars, ne dissuade pas une clientèle fortunée.
En somme, cette situation révèle les dynamiques complexes entre politique économique et stratégie commerciale. Ferrari, tout en se pliant aux exigences imposées, démontre sa résilience et sa capacité à naviguer dans un environnement en constante mutation. Reste désormais à savoir si d’autres acteurs du secteur suivront ce chemin face aux enjeux protectionnistes croissants.